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La bataille d'Issos (334 av.J.-C) entre Alexandre le Grand et Darius III (mosaïque romaine découverte à Pompéi).
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mercredi 6 septembre 2017

[DBA] Le Bétis -211 av. J.-C., la surprise Carthaginoise !

Pour une reprise de contact avec mon club Orléans Wargames et après notre assemblée générale, des joueurs bien motivés se sont réunis autour d'une table de jeu sur la règle De Bellis Antiquitatis. Yann-Gaël nous a proposé de poursuivre les batailles de la campagne PUNICA que nous avons lancé en début d'année. Au programme cette fois-ci, la bataille du Bétis -211 av. J.-C.


La mise en place initiale : ça va être très compliqué
pour le joueur romain pris à revers sur la route !


Extrait de la page sur la bataille Le Bétis (en Espagne)
du supplément PUNICA pour DBA

Le compte-rendu en images :


Les forces Carthaginoises sont bien déployées
et vont tenter surprendre les romains !

Les troupes romaines marchent sur la route
et ne sont pas du tout préparées pour se défendre d'une embuscade !

L'arrière garde romaine est talonnée
par les auxiliaires Carthaginois prêts à en découdre rapidement !

 Le premier tour :

L'initiative est automatique pour le joueur carthaginois qui en profite pour contacter mon arrière-garde et provoquer des combats où je ne suis pas en position de force.

Les 3 unités d'auxiliaires à droite
vont commencer à m'anéantir tranquillement !

Sans coup férir je perds ma première plaquette : des psilois !

A mon tour de jouer et de tenter de me mettre en ordre de bataille pour réagir à cette attaque fourbe et vil des carthaginois ! Résultat un bon jet de 1 au D6 qui vous ruine votre plan pour réagir ! 


Avec 1 en PIP je n'ai pu que bouger mes deux unités de Spears (lances),
pour essayer de constituer un front au centre !

Le deuxième tour :

Avec une perte au compteur et un jet d'initiative terrible, la situation semble très mal engagée mais rien n'est perdu, le joueur carthaginois doit encore m'éliminer 3 unités pour emporter la victoire !
 
Vinze lui ne connait pas le problème du jet de 1 de PIP
et on voit le résultat : "radada" il envoie la cavalerie !

Pour ne pas changer dans cette partie, le 1 est mon ami et les deux combats se soldent par une nouvelle élimination au double de mon coté de mes cavaliers (avec un 6 - 1 en résultat...terrible je vous dis). 


La situation devient de plus en plus critique.
Il faut absolument que j'obtienne un gros chiffre au jet d'initiative !

J'obtiens un 3 qui me permets d'aller porter le combat
sur l'aile gauche adverse et de créer une zone de menace au centre.

Malgré un très bon rapport de force pour mon attaque
avec mon général sur les psilètes adverses,
je ne cause aucune élimination !

Le troisième tour :

Vinze vient contacter mes lames bien esseulées au centre,
et me les détruits sans soucis...cela sent le roussi !

J'essaye de constituer un front pour éviter
que je ne sois complétement encerclé !

Mon général arrive à détruire une unité de psilète adverse,
l'honneur est sauf ! Mais je perds ma quatrième unité sur mon aile gauche !

La situation finale :

Mon armée coupée en deux est vaincue !


Le bilan :

Cette bataille me rappelle la configuration de départ de l'affrontement du Lac Trasimène à l'association lors de la 2ème bataille de la campagne PUNICA. Mais le déroulement de la bataille a été tout autre et le joueur romain avait réussi à contenir les assauts de l'armée Carthaginoise sans perdre trop d'unités. 

J'ai cependant passer un très agréable moment en compagnie de "Vinze" Vincent et nous avons bien rigoler de ma malchance aux dés. Cette partie a été un festival de "un" de mon coté (à l'initiative et surtout en combat) mais sans l'aide d'Attila, dommage...




Cette partie de reprise à l’association a été aussi l'occasion de se remettre en tête les règles et quelques subtilités qui m'avaient échappé lors de mes précédents affrontement. Cela tombe bien un tournoi se profile d'ici quelques semaines près de chez moi. Mais cela est une autre histoire...
 

Le camp Carthaginois observe la brillante victoire de leurs troupes !
 A suivre ...

vendredi 17 mars 2017

[DBA - PUNICA] Nola en 214 av. J.-C. une victoire nette romaine !

Décidément lorsque l'on aime on ne compte pas et dans la foulée de ma précédente partie de DBA portant sur la bataille de Cornus, Yann-Gaël me propose la même soirée de relever le gant sur la bataille suivante de la campagne PUNICA portée par la règle De Bellis Antiquitatis, à savoir la troisième bataille de Nola en 214 av. J.-C.

La ville de Nola au premier plan et l'armée romaine du général Marcellus au devant
face à l'armée carthaginoise d'Hannibal !

Je n'avais pas eu l'occasion de jouer les précédentes batailles de Nola (en 216 et 215 av. J.-C) aussi j'ai eu un peu de pression sachant que les joueurs romains avaient gagné à chaque fois. Je me devais de faire aussi bien, mais en face il y avait Yann-Gaël un adversaire de haut niveau ! Alors passons au reportage en photos de cette bataille qui aura été très tactique au demeurant.


Le déploiement initial des unités avec les Carthaginois en haut et les romains en bas.

La spécificité du déploiement initial des troupes est que le joueur romains à 3 groupes d'unités à gérer et surtout que les deux ailes sont composées d'une colonne chacune. La contrainte sera pour la romain de réussir à redéployer les éléments de ses deux colonnes afin de former une ligne continue d'unité et ceci le plus rapidement possible avant qu'Hannibal ne commence à attaquer au corps à corps. Vaste défi s'il en n'est ! 

Heureusement, le scénario prévoit que l'initiative au premier tour est donnée au général Marcellus, a lui d'avoir le plus de points d'initiative pour élaborer une tactique gagnante.


Le jet de point d'initiative me donne un 5, ce qui est parfait pour déployer
mon aile droite et avancer mon centre vers l'ennemie carthaginois.
J'en profite pour occuper le labour à gauche de la route.

Mon adversaire n'est pas en reste et avec 4 points d'initiative.
Il avance sa ligne et envoie la cavalerie sur mon aile gauche.

Le combat est inévitable entre les éléments de cavalerie et de psilètes à gauche.

L'attaque romaine est repoussée, je vais devoir trouver un autre angle d'attaque.

Hannibal n'ayant obtenu qu'un point d'initiative, il s'aligne avec son front
de fantassins. Les deux armée se font face, c'est à partir de ce moment là
que les véritables tactique va se mettre en place de part et d'autre.

Avec un PIP de 4, je décide de faire progresser mes deux ailes
mais de manière oblique pour inviter mon adversaire à attaquer
mon centre et ainsi que je puisse essayer de l'encercler.

Hannibal réplique avec 5 points d'initiative et viens se rapprocher
de mes ailes et avance sur mon centre.
Mon plan semble en passe de se réaliser !

L'attaque au corps à corps des psilètes romains et carthaginois ne donne rien.

Avec 6 points d'initiative Marcellus va au contact des carthaginois
sur ses deux ailes, mais habilement pas au centre !

Les différents combats sur les ailes n'entrainent qu'une perte carthaginoise !
Peut-être que les romains ont "loupé le coche" avec cette position très favorable.

Le joueur carthaginois décide d'attaquer au centre avec son éléphant
et accompagné notamment des deux unités de bandes guerrières
(apportant un bonus de support).

Mais contre toute attente, la déesse fortuna ne m'a pas abandonnée
et les attaques sont miraculeusement repoussées. Mes lames réussissant même
à éliminer les deux éléments de bandes guerrière au centre. C'est le tournant de la partie.

Avec 2 points d'initiative le général Marcellus décide d'en finir avec Hannibal et
optimise son attaque sur l'aile gauche carthaginoise en tentant une prise de flanc.

La quatrième unité carthaginoise est donc perdue sur l'aile gauche d'hannibal,
mais celui-ci "sauve l'honneur" en éliminant au centre une unité romaine.
Le score final est de 4 unités carthaginoises éliminées conte une seule pour Rome.


Conclusion :

Le déroulement de cette partie n'a pas souffert de rebondissement (heureusement pour moi) comme la précédente (Cornus 215 av. J.-C). Rome a emporté la partie mais moins facilement qu'il n'y parait. Le momentum aura été lorsque les deux unités de bandes guerrières qui détruisent au simple les lames adverses ont été éliminées sur deux jets de dés extrême (6 contre 1). A partir de ce moment là, la partie ne pouvait plus m'échapper, ayant l'initiative et un gros avantage en nombre de plaquettes éliminées.

Yann-Gaël s'est bien défendu et le manque de réussite lors de son attaque au centre à déterminé l'issu de la bataille. J'ai pris un risque calculé en l'invitant à venir au centre le temps que j'essaye de causer des pertes sur les ailes. A vrai dire, l'unité d’éléphant bien que très menaçante (+5 contre les piétons contre +3 pour mes lames contre les montés) aura été facilement repoussée par une seule unité adverse et heureusement pour moi.

Donc, une nouvelle partie fort agréable contre Yann-Gaël toujours aussi plaisant à jouer. Il s'agit d'un peintre hors-pair qui partage et échange sans hésitation sur le hobby. Merci à lui pour cette partie de DBA.



A suivre...

mardi 7 mars 2017

[DBA - PUNICA] Cornus en 215 av. J.-C., une victoire romaine sur le fil.

A l'occasion de mon retour à l'association après une absence de plus d'un mois et demi, je me suis replongé dans la campagne en cours intitulée "PUNICA" pour la règle DBA. Cette campagne est basée un certain nombre de batailles qui se sont déroulées lors de la seconde guerre punique entre Rome et Carthage et que Nicolas GOURMAUD a retracé dans son livret de scénarios "PUNICA".

Les carthaginois prêt à l'attaque !
 
Le général romain à cheval discute du plan d'attaque
avec ces aides de camp.

J'ai donc affronté, avec l'armée romaine de Yann-Gaël, Philippe et les carthaginois sur le scénario de la bataille de Cornus qui a eu lieu en 215 av. J.-C. en Sardaigne près du village de Cagliari. Historiquement, les tribus Sardes de l'ile se sont révoltées contre Rome et une armée carthaginoise fut envoyée pour soutenir la révolte des tribus sardes. Les Romains dépêchèrent eux aussi une armée, commandée par le préteur Titus Manlius Torquatus. L'affrontement qui sent suivi se termina par la victoire totale des Romains qui mirent fin par conséquent à la révolte Sardes et rétablirent leur domination sur la Sardaigne.

La cavalerie légère (LH) carthaginoise, un poison pour les romains.

Mais voyons comment c'est déroulée cette partie de De Bellis Antiquitatis qui aura connu un rebondissement inattendu en fin de partie.

Le déploiement initial : les romains en bas de l'image et Carthage en haut.

Le déploiement initial des deux armées est assez asymétrique. En effet, l’infanterie romaine est déployée en une seule ligne avec sur les deux ailes un élément de cavalerie pour tenter des débordements. Le carthaginois a plus de groupes d'unités séparées et ses éléments de cavalerie et d’éléphant sont positionnés au centre du dispositif et sur l'aile gauche.

 
Le joueur romain joue en premier et se rapproche de l'armée adverses.

Le premier tour voit les deux armées tenter de positionner au mieux les éléments montés à cheval. J'essaye de venir menacer l'aile droite carthaginoise avec ma cavalerie tandis que Philippe avance sa cavalerie légère vers mon général (aile gauche) et rapproche sa cavalerie de la mienne sur son aile droite.
 

Le combat a lieu entre les deux éléments de cavalerie sur mon aile gauche
(à gauche sur la photo).

Le combat de cavalerie qui ne donnera pas de vainqueur.

Au deuxième tour je relance l'attaque de cavalerie à gauche,
et cette fois-ci je perd mes cavaliers.

Philippe en profite pour venir prendre mon flanc gauche avec sa cavalerie.

...et je perds un élément de piétons (psilète) par cette attaque de cavalerie.

Au terme du troisième tour, je perds 2 à 0 face aux carthaginois. J'ai eu très peu de points d’initiative pour me permettre de manœuvrer au mieux contre mon adversaire et je sens  la défaite se profiler !

Me sentant acculer vers la défaite, je tente le tout pour le tout
en envoyant au contact ma ligne de fantassins et mon général à cheval.

Le pari est risqué d'attaquer avec son général seul,
mais à ce moment de la partie, il n'y a plus trop de finesse à avoir !

L'affrontement général ne cause aucune perte de part et d'autre
mais crée des brèches dans le dispositif carthaginois.

Le général Carthaginois me prend à revers...mauvais coup pour moi,
d'autant plus que je n'ai pas réussi à éliminer avec mon général
la cavalerie légère adverse.

La nouvelle prise de flanc de Philippe sur mon aile gauche me cause encore une perte !
Décidément je n'arrive pas à me dégager des griffes de l'armée de Carthage.

A ce moment de la partie, c'est à dire la fin du quatrième tour, je perds 3 à 0 contre Philippe et seul un miracle pourrait me permettre de retourner la situation très très mal engagée pour moi. Je dispose néanmoins en début de cinquième tour de 5 points d'initiative (sur 6 au maximum) et il s'agit d'optimiser mes jets de dés d'attaque pour essayer de causer quelques pertes avant que je ne succombe sous le nombre des guerriers adverses. Il s'agit d'une campagne et toute perte comptera dans le score final !
 

Contre toute attente je réussi à éliminer deux unités adverses
(cavalerie légère à droite et piéton au centre)

La "déesse Fortuna" est donc enfin avec moi et les valeureux romains réussissent à éliminer 2 unités adverses ramenant le score provisoire à 3 contre 2 mais c'est maintenant à Philippe de jouer et logiquement à essayer de terminer la partie en éliminant une quatrième plaquette d'unité romaine... 
 

Carthage dispose de l'initiative et Philippe tente la fameuse prise en "Sandwich".
Normalement je dois "déguster", car si je n'arrive pas à faire plus que Philippe au dés je perds la partie avec l'élimination de ma quatrième unité...suspense !


Contre toute attente les romains se rebiffent et repoussent l'attaque imparable
de dos des carthaginois sur l'aile gauche romaine.

Au centre, les auxiliaires ibériques finissent par se faire enfoncer (sur la route et à coté de l’éléphant) par l’infanterie romaine et ils perdent 2 unités d'un seul coup terminant la partie de ce fait sur une victoire inespérée romaine 3 pertes à 4 pour les carthaginois. Il s'agit bien d'un rebondissement ultime et imprévisible qui nous surprend totalement Philippe et moi !


Conclusion :

Il s'agit d'une partie qui s'est terminée sur un renversement de situation ! Je me voyais perdre tout au long de la partie par manque de points d’initiative et surtout par une manœuvre de contournement de mon aile gauche rondement menée par Philippe. Mais c'était sans compter sur la bonne fortune des dés romains au moment crucial de la partie, c'est-à-dire lorsque je fus encerclé par l’infanterie adverse sur mon aile gauche ! 

Mon adversaire a aussi bénéficié d'un mauvais jet de dé au moment de déterminer les points d'initiative du dernier tour avec un résultat de 1 il ne pouvait pas optimiser toute ses attaques.

Bref, j'ai passé un excellent moment surtout car j'ai joué contre un adversaire très agréable et la cerise sur le gâteau est que la partie a été tendue et passionnante finalement.

On en redemande :-))
 

L’éléphant Carthaginois impose toujours le respect.
il n'aura jamais été attaqué pendant la partie par les romains.
 
Le général Carthaginois contemple sa défaite
et jure de se venger de ce coup du sort
lors de la prochaine partie.

A suivre ...