J'ai récemment découvert une gamme des wargames de poche publié par l'éditeur US Z-Man. Il s'agit des Pocket Battles ("batailles de poche") qui retracent au travers d'un jeu avec des cartes représentant des unités des batailles rapides et intenses au temps des romains, des Macédoniens, des Orcs et de la guerre civile américaines notamment.
Les auteurs du jeu sont Paolo Mori et Fransisci Sirocchii. La page de l'éditeur est consultable ici.
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Différentes cartes/tuiles du jeu. |
J'ai donc proposé à mon partenaire de jeu historique habituel : Bertrand, de tester ce jeu de carte rapide à l'occasion d'une partie découverte à l'association Orléans wargames un vendredi soir de décembre 2015.
Après une mise en place des deux armées et une lecture expliquée des règles de ma part, nous avons commencée une partie en 50 points de troupe chacun et donc avec 5 ordres pour chaque camp (1 ordre par tranche de 10 points de troupe). Les compositions étaient tirées de l'exemple en dernière page du livret de règle en VO. La mise ne place n'en a été que plus rapide.
Pour ma part, je jouait les forces de l'union avec un déploiement relativement équilibré. J'ai positionné des unités de montés dans mes flancs et au centre et mis en arrières les pièces d'artillerie et la Gatling avec un support de chef (apportant un bonus de dés d'attaque si un ordre lui est attribué).
J'ai donc chargé au centre en premier lieu et avec quelques succès initiaux (la charge apporte un bonus de 1 dé supplémentaire à lancer en attaque). Bertrand a riposté une première fois avec une contre charge et la seconde avec un tir de ses artilleurs.
Ci-dessus les cartes avec leurs légendes en anglais. |
A noter que lors d'une charge, l'adversaire peut choisir soit de subir la charge puis de riposter, soit de tir avec une unité qui le peut en riposte puis de subir la charge avec les unités restantes, soit de ne rien faire (attendre). La lecture attentive des couleurs et chiffres des dés mentionnés en haut des cartes est ici très importante pour se déterminer dans la réponse à adopter.
J'ai ensuite chargé sur mon flanc droit ses piétons mais là j'ai connu beaucoup de pertes qui a dégarni mon flanc droit.
J'ai eu l'occasion d'utiliser la Gatling qui apporte un bonus de 3 dés supplémentaires en attaque, ce qui n'est pas négligeable. Mais elle n'a qu'un point de vie, elle est donc assez fragile.
J'ai perdu la partie, comme le montre la photo ci-dessus mais j'ai passé un bon moment, une fois passée l'explication du jeu et les retours aux règles de temps en temps.
Le dos de la boite de jeu qui indique les composants de la boite. |
Conclusion :
Voilà, le bilan est pour moi que ce petit jeu est qu'il n'est pas si simple que cela et que son "sel" repose en partie sur la bonne composition des unités (formée de plusieurs troupes) et de l'utilisation de leurs capacités spéciales/attributs au bon moments. Évidement la part de chance au dé est un facteur important mais pas primordiale dans la victoire.
Il faut impérativement bien connaitre ses troupes avec les chiffres des dés noirs (charge) et/blanc (tir) inscrit dessus, les différentes capacités spéciales et leur effets possibles pour maximiser ses chances de victoire.
Un petit point négatif est le suivi dans l’alternance des tours de jeu et la remise à zéro des ordres. Je pense qu'il faut un marqueur/objet qui symbolise l'initiative pour se souvenir à qui de jouer sachant que les tours de jeu entre les joueurs 1 et 2 sont les suivantes 1-2-2-1-1-2-2-1 etc... Je n'ai pas trouvé très évident le moment où l'on récupérait ses ordres disponibles (hors blessures donc).
En dehors de ces griefs, ce jeu à un petit goût de reviens-y. Les graphismes sont jolis dans un style un peu type bande dessiné et les tuiles agréables à manipuler. Il est juste dommage que les couleurs entre l'union et les confédéres ne soient pas plus différenciées. Le gris foncés et le bleu trés profond sont trés proches.
Enfin, je vais essayer de mettre en place la prochaine fois une partie avec Bertrand sur le thème des romains contre les celtes étant donné que je possède aussi la boite de jeu et que Bertrand a une préférence, que je partage aussi, pour cette période historique
A suivre...
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