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La bataille d'Issos (334 av.J.-C) entre Alexandre le Grand et Darius III (mosaïque romaine découverte à Pompéi).

mercredi 11 mai 2016

[J'ai lu] Les Légions Romaines - L'armement à travers mille ans d'histoire.

Ce qui est bien avec les périodes de convalescence c'est qu'on a un peu plus de temps pour bouquiner et essayer de diminuer sa pile d'ouvrages non-lus. Aussi j'ai choisi de me plonger dans la lecture d'un ouvrage m'avait été offert à mon anniversaire et portant sur les légions romaines. 

Les Légions Romaines - L'armement à travers mille ans d'histoire (ed. Gremese)


Le livre que je vais chroniquer portent donc sur les légions romaines et est sous-titré : "L'armement à travers mille ans d'histoire". Il a été publié en 2006 aux éditions GREMESE. 

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Légion XXX dite "Ulpia Victrix"

L'auteur est Silvano MATTESINI (né à Arezzo, le 17 Octobre, 1950) est un architecte, historien et écrivain italien. Il est également le président de l'Association culturelle XXX Ulpia Victrix et Archeos, avec laquelle a présenter plusieurs expositions sur l'armement militaire romain. Il a également publié plusieurs livres dans ce domaine (source wikipédia : Silvano MATTESINI) :
- "Gladiators" ed. Ass.Cult. Archeos,
- "Les casques des légions romaines» ed. Archeos,
- "Histoire de l'armement des légions romaines" ed. Archeos,
-  "Dans armis" ed. Arbor Sapientiae,
- "Les légions romaines d'aujourd'hui en Italie» ed. Archeos,
- "Un jour et une nuit dans la Rome des Césars» ed. Archeos,
- "Les grandes batailles des légions romaines» ed. Archeos,
- "excellent Dead in Ancient Rome" ed. Archeos,
- "Le Colisée était une église" (source wikipédia : Silvano MATTESINI).

Casques romains V-IVe siècle av. J.C.

Alors que trouve-t-on dans ce très bel ouvrage de 189 pages : énormément de planches couleurs réalisé par l'auteur reprenant les tuniques militaires portées par les légionnaires romaines au fil des siècles mais aussi des photos en couleur des casques, pectoraux, boucliers, d'armures annelées ou à écailles, jambières etc... 

Boucliers romains II-Ie siècle av. J.C.

La mise en page de l'ouvrage est très agréables. Elle entremêle des textes d'auteur latin de l'époque à des descriptifs d'armement et de leur utilisation. De très nombreuses photos sont présentes de casques de toutes les époques et de tous les types.

Officier IIe siècle ap. J.C.

On trouve également au fil des pages de très belles acryliques réalisées par l'auteur mettant en scène des batailles avec des légionnaires en vedette.

Légionnaires romains VII-IIIe siècle av. J.C.

Enfin l'auteur sur la fin de l'ouvrage propose d'étudier la garde prétorienne sur les bas-reliefs et au cinéma. Il expose les représentation de ces soldats au travers de bas reliefs tel ceux de l'arc de Constantin ou de film tel Ben Hur (de William Wyler en 1959).

Quatrième de couverture.
 Conclusion :

J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage pour ce qu'il est une source d'inspiration pour peindre mes troupes romaines pour la règles De Bellis Antiquitatis. L'abondance de dessins, de croquis, de photos d'armement et de soldats est particulièrement remarquable. L'auteur est un véritable connaisseur de l'histoire de l'armée romaine et sait faire partager ses connaissances dans ce domaine. Les très nombreuses citations d'auteurs anciens baignent le lecteur dans une atmosphère antique au fil des pages et pour ma part je m'imaginais mes futures batailles avec mes Romains à DBA !

"Si vis pacem, para bellum"

samedi 7 mai 2016

[DBA] Les Vikings affronte les troupes d'Hélioclès 1er du royaume Greco-bactrien à Demetrias.

La règle De bellis Antiquitatis permet de se faire affronter des armées variées tant en types de troupes qu'en périodes historiques. Et lors de ma dernière partie de DBA au club Orléans Wargames j'ai pu rencontrer la nouvelle armée de Gérald : les Greco-Bactriens (II/36a) datant du IIe siécle Avant JC. Je lui ai opposé mes désormais fameux Vikings (III/40a) "full blades" du 9e siécle après JC (sacré écart historique).


Un imposant éléphant de guerre qui me posera pas mal de soucis;

Avant de vous raconter cette bataille entre les troupes d'Hélioclès 1er et celle des vikings à Demetrias, un rapide petit tour dans l'histoire des royaumes greco-bactriens s'impose. Voilà ce que nous en dit la fiche wikipedia :
"Les royaumes gréco-bactriens sont un ensemble d'États hellénistiques fondés par des souverains grecs implantés en Asie centrale, centrés sur la Bactriane et la Sogdiane. Ils se sont épanouis à partir du milieu du IIIe siècle av. J.-C. dans le milieu des colons Grecs installés dans ces régions depuis la conquête d'Alexandre le Grand, lorsque le satrape Diodote de Bactriane proclame son indépendance vis-à-vis des Séleucides. À leur apogée, vers 180 av. J.-C., les souverains gréco-bactriens dominent également la Tapurie, la Tranxiane, le Ferghana et l'Arachosie. À la suite des premières conquêtes de Démétrios Ier de Bactriane, les Grecs de Bactriane s'implantèrent au sud de l'Hindou Kouch, en Kapisène (région de Begrâm) et dans le Pendjab oriental, où furent fondés des royaumes indo-grecs . La domination de la Bactriane par les Grecs cessa dans le dernier tiers du IIe siècle av. J.-C., victime des invasions de plusieurs peuples nomades, dont les Yuezhi. Des royaumes indo-grecs subsistèrent jusqu'aux débuts de notre ère".

Une carte des royaume Gréco-Bactriens.

Maintenant, la partie qui m'opposa à Gérald fut très serrée quant à son issue et surtout dans son déroulement. L'armée de Gérald contenait deux éléments de chevaliers qui aiment bien s'attaquer aux blades (destruction de ces derniers au simple) et surtout 4 unités de piques qui lorsqu'elles sont soutenues (c'est-à-dire, deux rangs de piques donnent un bonus de +3 à l'unité de tête contre des piétons) donnent un +6 contre mes blades). 

Bref, de prime abord, l’affrontement paraissait déséquilibré car mes blades sont à +5 contre les piétons et +3 contre les montés et surtout ne tuent rien de l'armée d'en face au simple. Alors dans cette partie pour que je puisse l'emporter, une manœuvre bien menée était indispensable. Bon, c'était sans compter avec des jets de PIP pas très favorables.


Le déploiement initial.

Comme très souvent avec les vikings, j'étais l'attaquant (agressivité de 4) et je me suis donc positionné en second en retournant le terrain pour garder de mon coté la "gentle hill" (colline douce). Gérald s'est déployé en formant deux corps d'armée avec d'un coté ses chevaliers sur l'aile gauche et de l'autre coté des piétons et un babar (élephant) sur l'aile droite. 

De mon coté très classiquement avec les vikings qui ont peu d'espace pour s'exprimer au départ, j'ai opté pour un déploiement en U inversé avec un seul corps d'armée mais deux ailes de quatre éléments chacuns. J’espérais avec de bon jets de PIP étendre ma ligne de front pour tenter un enveloppement de l'aile droite de Gérald (celle contenant les piétons). C'était sans compter mes jets de dés d'initiatives assez faiblards au départ.

Gros plan sur l'aile gauche viking en 4 rangs (mais aucun support au combat).

Mon aile gauche en 4 rang et mon chef (drapeau rouge) au centre en haut de l'image.


Les éléments montés de Gérald  sur son aile gauche : Cavalerie et chevalerie.

Les 4 éléments de piques et l’éléphant de guerre de l'aile droite de Gérald.

Le premier mouvement de Gérald a consisté à rapprocher
toute sa ligne de piétons de la mienne.
Les deux armée sont coupées en deux et les combats font rage
entre les blades et l’éléphant de guerre.
Avec un mouvement de cavalerie sur mon aile droite, Gérald m'a crée un point de menace permanent sur mon camp et du coup j'ai été obligé de laisser 6 éléments de blades en arrière. Ce sont autant d’éléments qui n'ont pu soutenir les combats au centre lors des deux premiers tours.

J'ai réussi à former une ligne de combat pour affronter les troupe d'Hélioclès 1er.
Les combats entre les blades et les piques associées à l'éléphant de guerre aboutissent lors des premiers tours à un statu-quo. Il est impossible d'éliminer des piétons à +6 (piques + piques) au double avec un D6 et des blades à +5 contre les piétons. Au mieux, le rapport de force peut donner 11 à 7 pour les blades, se qui entraine seulement un recul des piques. La solution pour gagner ne passe pas par le combat frontal. Il faut briser la ligne adverse et/ou arriver à créer une prise de flanc ou un débord...plus facile à dire qu'à faire face à un très bon joueur.

Les Vikings font faces aux piques d'Hélioclès sans causer de dégat.

Les vikings arrivent à enfoncer le centre adverse à force de mouvement de recul et de poursuite.

L'arrivée au front des chevaliers (3Kn) vont complétement
changer la physionomie de la partie.
Les chevaliers Greco-Bactriens sont clairement une menace pour les blades Vikings. Ils sont tués au simple, c'est-à-dire, en réalisant un score supérieur simplement à ceux des blades. J'ai tenté d'éliminer la menace des cavaliers sur mon flanc droit en les attaquants enfin à 2 contre 2. Mais je n'ai réussi qu'à les repousser sans les éliminer.

Les chevaliers comme prévu éliminent facilement mes blades.
Le premier combat entre blade et chevalier me couta un élément. Je réussi néanmoins à contenir les piques et l'éléphant sur mon aile gauche. 
(Viking = 1 élément de perdu / Gréco-Bactriens = 0)

La bataille se décante et le centre du terrain se vide progressivement.
Les chevaliers de Gérald ont continué de m'éliminer des éléments de blade. Mais j'ai réussi cette fois-ci à éliminer un élément de cavalerie qui me menaçait sur mon flanc droit et un élément d'auxiliaires (ou spears ?) au centre. Mais les deux éléments de chevaliers ont l'avantage de pouvoir terminer en un tour la partie.
(Viking = 2 éléments de perdu / Gréco-Bactriens = 2)

Fin de partie à mon avantage.
Le dernier tour de jeu va décider de l'issue de la partie. Les chevaliers éliminent à nouveau au centre un élément de blade isolé. Mais après une longue hésitation entre m'attaquer à l’éléphant de guerre isolé avec mon chef et m'attaquer aux deux rangs de piques en tentant une prise de flanc, je choisi (sur les conseils de Sandchaser) l'attaque des piques.


Avec un résultat entrainant l'élimination de l’élément de tête des piques, le rang de support est par conséquent éliminé.
(Viking = 3 éléments de perdu / Gréco-Bactrien = 4)


Gros plan sur le dernier combat de la partie et les 2 éléments de piques restants à Gérald.

Les chevaliers Gréco-Bactrien sont terriblement efficaces contre les blades.
Ils m'auront éliminé 3 unités.

Mes pertes face à l'armée d'Hélioclès 1er.
Conclusion :

J'ai passé un très agréable moment de jeu avec Gérald (très fair play comme d'habitude). La partie a été très serrée et la diversité des troupes de Gérald et les différents points de menace m'ont obligé à gérer au mieux les quelques points d'initiative que j'ai lors de mes jets de PIP. 

J'ai enfin pu vérifier l’intérêt du soclage des éléments solides en 15mm de profondeur par rapport au 20mm. Ainsi, lorsque les blades recule d'un 1/2 BW (soit 20mm) les piques poursuivent que de la profondeur de leur socle. Ansi, le combat n'est pas automatique dans le tour suivant ! Gérald a très bien su exploiter cet élément et j'ai donc appris avec cette partie la subtilité de se soclage moins profond. Après esthétiquement je préfère socler en 20mm pour avoir plus de place pour mettre mes figurines (lorsque je soclerais de la piques je me reposerais la question !). Enfin et surtout ce soclage en 20 mm est compatible avec la régle l'Art de la Guerre.

Avec cette 6e victoires des Vikings pour 2 défaites, je commence à avoir fait un peu le tour de cette armée et je sens le moment venu de peindre une nouvelle troupe pour varier mon jeu et élaborer de nouvelles stratégies. 

Alors à suivre...

jeudi 28 avril 2016

[DBA] Les croisés tardifs arrivent en retard sur le champ de bataille.

A l'occasion d'une soirée jeu à l'association Orléans Wargames, j'ai poussé du plomb avec Bertrand sur la règle DBA. Nous avons décidé d'une opposition anachronique entre Croisés Tardifs (IV/17) et Vikings (III/40a).

Une sacrée opposition Blades contre Chevaliers et Spears !
L'armée de Bertrand se composait de 4 chevaliers (3Kn), 5 spears (Sp) et 3 cavaliers alliés (2x Cv et 1 LH). A noter les superbes peintures de guerre des croisés de Bertrand et non moins belles bannières les accompagnant... comme on dit ça claque à l’œil ! Les viking quant à eux comprenait 10 blades fast (3Bd) et 2 blades solides (4Bd).


Le sort a décidé que l'initiative revenait à Bertrand avec 1 en agressivité et moi-même à 4, j’avais peu de chance de l'obtenir. L'avantage est qu'en étant attaquant, je me place en second et choisis mon coté ! Ce qui est une bonne chose pour trouver un bord de terrain avec des éléments difficiles pour se protéger d'une avance trop rapide de son adversaire au premier tour (du style chevauchée avec de la LH vers le camp adverse pour le razzier !).

L'ordre de Jérusalem au premier plan !


La très belle armée de Bertrand !

Les bannières sont tout bonnement superbes !

Le placement initial en J des vikings et en T des croisés !

Le premier mouvement et la LH des croisés qui cherchent mon camp.


L'unité de LH est en fait des Turcopoles
(il s'agit de combattants auxiliaires des croisés,
souvent des archers, montant des chevaux arabes, équipés et habillés à la turque)
.

Le déploiement croisés et les vikings en haut de l'image qui attende leur heure.
Les premiers combats arrivent.
Mon plan de bataille était très simple, n'ayant aucune chance de vaincre les chevaliers qui tuent au simple, je visais à attaquer les spears déployés sur l'aile gauche Bertrand et essayer de temporiser du coté des chevaliers de l'aile droite croisés. 

Bertrand a essayé de prendre mon camp avec un élément de LH mais j'ai détaché deux unités de blades pour le contrer. Une prise de flanc et un résultat favorable au dé plus tard, la menace avait disparue.
(Pertes : Croisés = 1 / Vikings = 0).

Sur mon flanc gauche j'avais à faire à 3 éléments de chevaliers et mon astuce a consisté à ne pas lui faire face mais de me laisser contacter sur le flanc. De ce fait, je n'avais qu'une unité de menacée (avec un recul impossible certe!) et je gagnais un tour pour rapprocher mes blades de mon aile droite vers les spears adverses.

La chance était de mon coté, le chevalier qui contactait mon flanc devait subir un recul !

Les blades de l'aile droite partent au combat contre les spears adverses.
Comme je n'ai pas subi de perte lors du tour de Bertrand, prudemment je faisais reculer mon unité bien trop proche de la ligne de chevaliers adverse (bon, avec 2 au dés de PIP, je n'avais finalement pas trop de possibilités de manœuvres).

Bertrand me recontact à son tour sur mon flanc gauche.

Ce coup-ci le perd une blade au combat contre les chevaliers.
Donc, Bertrand me recontact le flanc gauche lors de son tour avec ses chevaliers et malgré le rappatriement d'une unité de Blade en provenance du camp pour apporter un malus de débord, je perds une de mes unités sur un recul impossible !
(Pertes : Croisé = 1 / Vikings = 1)

Les blades enfoncent la ligne de spears adverses.

Sale temps pour mes blades contre les chevaliers, ils se font proprement laminer !
Bertrand poussa donc à l'attaque fort logiquement ses chevaliers contre mon flanc gauche et à nouveau je devais perdre une unité toujours sur un recul impossible. Bon, d'un autre coté n'ayant qu'une unité à la fois faisant face aux chevaliers, je ne pouvais perdre qu'au maximum qu'une unité par tour ! Ce temps gagné, je devais l'exploiter en attaquant fortement la ligne de spears adverse !
(Pertes : Croisés = 1 / Vikings = 2)

La cavalerie adverse arrive tout doucement sur le champ de bataille,
mais n'est-ce pas trop tard ?

Au premier j'ai réussi à déborder une unité de chevlier.
Sans doute le momentum de la partie ?
La partie avance et je sens qu'elle va ce jouer à ce tour. En effet, Bertrand a essayer de déborder mes 3 unités de Blades partis attaquer les Spears de son flanc gauche. J'aurais donc un combat avec un malus de -1 (ce qui rétabli le rapport de force Bl/Sp à 4/4) et deux autres sans malus. Pour le coup je perd un combat (celui avec le malus) et en gagne un. (Pertes : Croisés = 2 / Vikings = 3)
 
De l'autre coté du champ de bataille, j'ai réussi à déborder la ligne de chevaliers de Bertrand et donc j'aurais un combat avec un rapport de force de 2/2 (Kn 3 points de force contre les piétons et -1 pour le débord et Bl 3 PF contre les montés et -1 pour le débord). Ensuite tout est question de jet de dés. En l’occurrence ils m'ont été favorables. Je réussi à faire reculer l'unité de chevalier !

Je n'ai pas perdu au tour de Bertrand, à moi de contre attaquer !
Lors de mon tour, ayant senti le vent du boulet de canon, je me dois d'attaquer avec le maximum de réussite les unités de spears adverses pour éviter de perdre au tour suivant (j'ai perdu 3 unités et Bertrand 2). Donc, je m'en vais attaquer l'unité de chevalier détachée de sa ligne en tentant une prise de flanc et je fais de même avec l'unité de spears à l'extrême gauche du dispositif croisé. Au centre, je détache 2 unités de blades pour essayer d'éliminer l'unité de spears isolée.

Un chevalier est en mauvaise posture.

La victoire arrive sur le fil pour les viking.
J'ai donc 3 combats a mener lors de mon tour avec à chaque fois des prises de flancs ou débords infligeant des malus à mon adversaire. Je réussi à éliminer l'unité de chevalier sur un recul impossible. (Pertes : Croisés = 3 / Vikings = 3).

Je gagne un combat contre l'unité de spears au centre (Pertes : Coisés = 4 / Vikings : 3). Mais je perds le dernier combat malgré un débord et un recul normalement impossible pour l'unité de spears. Heureusement, je ne subis qu'un recul.


Fin de partie : les Vikings ont repoussés les Croisés !
Conclusion : 

J'ai remporté la partie sur le fil en renversant une situation bien compromise. Ce qui a fait pencher la balance de mon coté est que Bertrand n'a pas attaquer de front mes Blades avec ses unités de chevaliers du corps principal. J'ai réussi avec un peu de chance à contrer la prise de mon camp et à retarder l'avance de la ligne de chevaliers vers le centre de mon dispositif. Ce temps en tour de jeu, m'a permis de provoquer des pertes sur la ligne de spears adverses (2 contre 1 perte pour les vikings). 

La victoire se joue en fait sur la perte de l'unité de chevalier de Bertrand. Sans elle, le tour suivant j'aurais sans doute perdu car j'aurais eu à gérer 5 groupes d'unités et la cavalerie alliée des croisés serait enfin entrée en jeu. C'est un élément notable de cette partie que les 3 unités adverses n'ont pas participé à la bataille (les alliés des croisés) alors que toutes mes unités ont participé à celle-ci.

Voilà donc une partie comme je les aime, tendu du début à la fin, où chaque camp à eu l'opportunité d'emporter la victoire. J'ai beaucoup apprécié cette rencontre avec Bertrand où j'ai appris que la manœuvre doit être bien maitrisée pour pouvoir influencer directement le sort d'une partie à DBA.



A la prochaine ...

mercredi 20 avril 2016

[A la charge] Roncevaux, Roland reussi à s'échapper mais perd la partie contre les Vascons.

Il y a quelques temps déjà, j'ai proposé à Benoit de rejouer la bataille de Roncevaux (15 août 778) avec les règles "A la charge" conçues par Florent Coupeau que nous pratiquons régulièrement. Nous nous sommes donc retrouvé à la bonne pioche à Orléans pour faire revivre l'histoire de la "geste" de Roland essayant de se sauver du piège tendu par les Vascons. 

Voici un petit compte rendu rapide de cette partie où j'ai joué Roland et Benoit les Vascons sur le scenario n°1 : "Roncevaux, 15 août 778 : La mort de Roland", Benoît tentant de m’empêcher de sortir l'arrière garde de l'armée franque de la la vallée de Roncevaux. 

La carte et les pions triés mais non séparés... ouf !

Roland, les différentes unités et les deux bagages.
Le premier joueur désigné par le scénario est le joueur Vascon (basques), donc Benoît. Le nombre de tour est fixé à 7.

L'ordre de bataille est le suivant :

L'armée franque dispose en plus de Roland, préfet de la marche ee Bretagne,  4 unités de cavalerie (force : 4, 3, 3 et 2), 4 unités d'infanterie (force : 3, 2, 2 et 2), 2 unités d'archers (force 1) et 2 bagages.

L'armée Basque comprend outre Loup duc de Gascogne, 2 unités de cavalerie légère, 7 unités de montagnards basques (tireurs sans malus au combat), 5 unités d'infanterie et 1 d'archers.

Le set-up initial : les francs (pions rouges et verts)
sont entourés de vascons (pions bleus) !
Les règles spéciales du scenario concernent la cavalerie franque (2 unités de cavalerie bretonne exactement) qui peut retraiter si elle est attaqué à condition de réussir un jet de 5 ou 6 sur un D6. La seconde règle spéciale indique que la cavalerie basque (2 unités de cavalerie légère) ne peut charger.

Les conditions de victoire sont les suivantes :
Pour le joueur franc pour obtenir une victoire majeur il faut réussir à faire sortir par le bord gauche de la carte 1 bagage et 3 unités ou 5 unités sans bagage. Si seulement 4 unités (hors bages) reussisent à s'échapper,  le joueur franc obtient une victoire mineure. Si l'une ou l'autre condition de victoire franque n'est pas remplie, le joueur Vascon obtient une victoire majeure au tour 7.

Début du 2e tour, la pression est mise sur Roland par les Vascons !
J'ai déjà perdu 3 unités.

Les Vascons s'attaquent à mes bagages avec des tirs à distance.

Mon unité de cavalerie est bien isolés au nord de la carte
(elle mobilisera néanmoins beaucoup de forces à Benoit pour rien)


Fin du 2e tour, j'ai perdu un bagage
et je ne suis pas en position pour sortir des unité (à gauche de la carte).
Il ne me reste plus que 8 unités.

Début du 3e tour, j'arrive à me défaire de l'emprise des Vascons
et commence à avancer vers la sortie !

Benoit rapatrie ses forces du haut de la carte vers mes unités ...
ça va être juste pour moi.

Je réussis à sortir une unité de cavalerie et Roland est proche de la sortie.
J'ai quand même perdue dans le tour 2 bagages et 2 unités de piétons.
C'est ici que je perds la partie !

Les 5 et 6e tours, il ne se passe pas grand chose, je sors Roland sans combattre.

7e et dernier tour, je sors ma troisième et dernière unité.
L'unité de cavalerie est partie à travers la montagne rejoindre Roland,
mais en 2 tours s'est un exploit impossible à réaliser !

Roland est sauf, et est accompagné de 2 unités de cavalerie,
mais la partie est perdue.
Un cavalier francs est sortie du ravin pour aller se cacher dans les montagnes !

Conclusion de cette partie :

Je crois que nous avons passé un bon moment ludique Benoît et moi-même bien que j'ai beaucoup subi la partie en jouant les francs. La position en hauteur des Vascons et le fait qu'ils soient beaucoup plus nombreux n'a pas joué en ma faveur. Benoît obtient donc une victoire majeure, cependant, ma petite victoire dans la défaite est d'avoir réussi à sauver Roland. L'histoire ne s'est pas totalement réécrite pour une fois...

J'avais fait le choix de tenter d'attaquer autour de mes bagages les unités de Vascons au lieu d'essayer de sortir de suite un maximum de troupes sans combattre... ce n'était peut être pas le meilleur choix !



Les tables de jeu de la bonne pioche !

La ludothèque de la bonne pioche.

A bientôt pour de nouvelles aventures...