Vae Victis n°109 : Furor Barbarus |
Nous avions commencé à nous installer dans un café proche de la Cathédrale d'Orléans après nous être cassé le nez à la bonne pioche. Nous n'avons pu jouer que 2 tours avant la fermeture de l'établissement malheureusement. En fait juste le temps d'apprécier nos trés bonnes et trés fraiches bières .... Nous avons décidé de recommencer cette partie dans un établissement qui nous accueillerait pour jouer.
Donc, nous voilà dans une autre brasserie du centre d'Orléans à redéployer nos unités et lancer une nouvelle partie qui cette fois-ci ira à son terme. En voici le compte rendu rapide et imagé.
La mise en place des forces (en bas Atilla et en haut Aetius) |
La mise en place des unités laisse aux deux camps la possibilité de disposer les différents types unités (infanterie, cavalerie, archers et archers montés) au choix sur les hexagones désignés par le scénario (idem pour les chefs).
Nous avons joué sans les options proposées dans le scénario, c'est-à-dire : rôle des commandants et l'impétuosité. Et nous avons oublié de jouer la retraite feinte, la défection des Alains et surement de temps en temps que seules les unités autorisées à charger le peuvaient !!!!
Les conditions de victoires sont simples : eliminer 30 PF de l'armée romaine pour le Hun et 29 de l'armée Hunnique pour le romain (victoire majeure) et sinon au bout de 12 tours une victoire mineure pour celui qui a le moins de perte.
Pour ma part, jouant Atilla, j'ai décidé de placer mes "montés" plutôt au centre de mon dispositif et de ne pas en mobiliser pour chercher les unités d'Aetius situé sur mon aile droite dans les collines (choix qui finalement s’avérera payant à long terme).
Attaque générale d'Atilla au centre |
Lors du premier tour, Atilla ayant gagné l'initiative (avec un trés beau 6 contre 3 au dès), je décide de lancer mon centre contre celui de mon adversaire qui refusera le combat dans un premier temps en ne lançant pas de charge contre mes archers montés (qui ne peuvent charger, donc pas de +2 PF, mais qui n'ont pas de malus au combat rapproché).
Les unités d'Atilla et d'Aetius sont au contact au centre. |
Lors du premier tour, Benoit va tenter d'enfoncer avec ses unités commandées par Sangiban, mon aile avec à sa tête le chef Valamir (c'est à dire, mes unités situées sur le ruisseau en bas à gauche). Il concentre également ses romains dirigés par Aetius au centre pour créer un point de fixation et contrer l'attaque d'Attila. Dans les colines, mes unités du chef Ardaric se rapprochent à la vitesse d'un escargot (les bois et colines demandent 2 points de mouvement par hex pour avancer).
L'aile droite d'Aetius fait mouvement vers mon aile gauche ! |
Le premier tour se termine par la perte d'unités au centre pour Benoît, une attaque ratée sur son flanc droit et un statu quo sur l'aile droite de l'armée d'Attila.
Le deuxième tour devrait entraîner une réaction vigoureuse des unités d'Aetius au centre pour envelopper et défaire les unités d'Attila bien avancées dans le dispositif romain.
Attaque sur mon aile gauche. |
Benoît lors du deuxième tour concentre ses attaques contre Attila encerclé et sans soutien et logiquement celui-ci est éliminé causant un debut de panique dans les rangs hunniques. Heureusement pour moi mon aile gauche fait mieux que résister car elle cause des pertes aux unités du chef Sagiban. Ce dernier est même éliminé vengeant un peu la perte d'Atilla.
L'aile droite et le centre d'Aetius est enfoncé. |
L'avance en unités perdus pour les huns est conservée à lissue du 2e tour malgré la perte d'Attila. Les huns ont une occasion d'obtenir la victoire à condition de prendre le dessus sur les unités d'Aetius qui sont toujours à plein potentiel de combat dans l'ensemble.
Le 3e tour commence par une attaque générale de mon aile gauche commandée par Valamir contre les unités restantes de Sangiban. Cette attaque reussie causant des éliminations à Benoît/Aetius. Mon aile gauche avance et repousse vers la droite l'armée d'Aetius.
Au centre Aetius attaquent avec succès les unités d'Atilla causant plusieures éliminations. Une attaque vigoureuse et ne devant normalement pas rater d'Aetius contre deux unités de Valamir, conduisent à un très étonnant et surtout très chanceux raté d'Aetius ! Ouf sa chance est passée et le sort de la bataille semble se sceller à la fin du 3e tour.
Mon aile gauche commence à tourner vers la droite ! |
Le 4e tour voit enfin les unités d'Ardaric attaquer dans les colines celles de Théodoric qui faute de soutien est eliminé. La victoire se rapproche pour les huns.
Au centre Aetius tente une dernière attaque contre les unités désormais reunies d'Attila et de Valamir. Elle va échouer faute de rapports de force favorables.
Les derniers assauts malheureux d'Aetius. |
A la fin du 4e tour il est procédé au décompte des points de force perdus de chaque côté afin de verifier si les seuils de moral d'armée sont atteints.
Aetius/Benoit compte 30 points de force perdus et Atilla/Stéphane 19, ce dernier obtient une victoire majeure.
Fin de partie pour Aetius |
Ci-après, les pertes d'Atilla :
Les pertes de Welnin / Atilla : 19 PF |
Les pertes d'Aetius :
Les pertes de Benoit / Aetius : 30 PF |
Conclusion :
Nous avons passé une excellente soirée "wargame" sur la bataille des champs Catalauniques que nous avons joué dans une brasserie orléannaise. La très forte chaleur estivale a certes ralenti nos neurones mais pas suffisamment pour nous décourager de jouer cette bataille. Ce fut un très agréable duel que nous nous sommes livré Benoit et moi-même sur une bataille historique qui a marqué la fin de l'avancée des Huns en occident.
La partie a été pleine de rebondissements et les jets de dés très capricieux ont souvent mis a mal nos stratégies les mieux établies.
Mais au final, cela nous a donné envie d'y revenir avec Benoit sur une autre bataille du système à la charge : la bataille de Lyndanise en 1219 (vae victis n°118) qui opposa les Danois et les Estoniens à Lyndanise (aujourd'hui Taline en Estonie).
En fait, à peine cette partie terminé, sur le chemin du retour nous avons disserté sur le Dannebrog (drapeau danois tombé du ciel) et son influence dans la bataille très particulière de Lyndanise... Bref, on en redemande !
Cette partie riche en péripéties de toutes sortes (...) m'a permis de de continuer à découvrir et à apprécier le monde des "wargame" et des jeux de stratégie. Une fois de plus, stefan a montré ses talents de stratège et Attila a pris sa revanche 1600 ans après sur le pauvre Aetius.
RépondreSupprimerBenoît alias Aetius
Merci Aetius de ton commentaire, mais je crois qu'il s'agit d'une victoire à la Pyrrhus. Attila éliminé du champ de bataille même si son armée a infligé d'importantes pertes à son adversaire, celui-ci est toujours vivant et cela ressemble beaucoup au chant du cygne pour les huns en occident.
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