Devant l'entrée du musée se trouve les armes en pierre de l'ancien quartier de cavalerie de la ville qui se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place de la République de la ville. |
Dans la première pièce du musée, on trouve quantité d'épée, sabre etc... assez ancien mais superbement conservé. Le visiteur se voit aussi rappelé que l'histoire de la ville au 15e siècle se confort avec la figure de Dom Leonel de Lima, fils de Fernao Anes de Lima et de Dona Teresa Gomes da Silva, nés en 1403 et 1429 hérita de la fortune de son père à la mort de son frère ainé. Il a participé à toutes les grandes entreprises militaires portugaises du siècle comme de désastre de l'expédition de Tanger (en 1437), la bataille de Alfarrobeira (en 1449), la conquête d'Alcacer Ceguer (en 1458) et la bataille de Toro (en 1476). Son ascension sociale commença à partir de la bataille d'Alfarrobeira ou il se trouvé à coté du Roi Don Afonso V. En 1464 il a été nommé Alcaide-mor (gardien) du château de Ponte de Lima, ville où avait été élevé son père. En 1476, il fut remercié avec le titre de vice-conte de Vila Nova de Cerveira. Il mourût en 1495 et fut enterré au couvent de Santo Antonio de Ponte de Lima, qu'il a fondé en 1481.
Une très belle dague Portugaise. |
Chevalier en armures lors de la bataille de Toro (1476) contre la Castille. Le poids de l'armure est d'environ 35 kg. |
Une épée du XVe siècle. |
Une masse d'arme. |
Un escalier (aménagé pour les personne à mobilité réduite) conduit au sous-sol sur une nouvelle pièce avec des reconstitutions plus anciennes |
La salle suivante situé en dessous de la précédente nous conduit au 5e siècle à l'époque de la domination des Suéves. Ainsi au début du Ve siècle la péninsule ibérique a été envahis par des peuples germaniques. A l'invasion de 409 suivie la fixation territoriale de ces peuples en 411.
Au nord-est de la péninsule, la zone correspondant à la l'actuelle Galice et au nord et au centre du Portugal se sont fixé les Suéves, qui ont établi la capitale de leur royaume à Braga. Ces guerriers intrépides maintenirent une relation souvent conflictuelle avec la population locale. Ce royaume fut absorbé par les Visigoths au milieu du VIe siècles.
L'effondrement de la monarchie visigoths avec l'invasion musulmane de 711, ouvra une des périodes les plus obscure de l'histoire du nord-est de la péninsule. Depuis le milieu du IXe siècle les pressions asturiennes ont rendu le contrôle de cet espace à la couronne d'Oviedo. Le domaine du val de Lima partagé entre la Presúria (terre reconquise sur les maures et données aux nobles qui ont participé à cette reconquête) de Tui (ville frontière avec l'Espagne) par Alfonso Betotes (854) et celles de la zone de Braga-Guimaraes, à partir de la décennie de 870. A partir de ce moment les villes se sont multipliées.
Les indigènes pré-romains : à l'ère pré-romaine, les auteurs classiques notamment Pline, considérait que l'actuel Alto-Minho était occupé par le peuplement de deux ethnies distinctes : les Leuni et les Seurbi. Les premiers occupèrent le territoire du Val de Vez jusqu'aux montagnes de Peneda / Castro Laboreiro, et les seconds un espace plus littoral, entre le minho et le lima. A la naissance du rio Lima, aujourd'hui territoire Galicien, se situaient les Limicis, en allant au sud, jusqu'à la rivière Douro, se trouvaient les Bracaris.
L'occupation romaine du Vale de Lima : le premier contact militaire officiel du nord-est de la péninsule avec Rome date de 137 av. JC, quand Décimo Junio Bruto traversa le Lima et atteignit les marges du Minho.
Le fait de la traversée du mytique Lethes (la rivière Lima) reste pour toujours gravée dans l'imaginaire populaire et les victoires remportées par le consul Décimo Junio Bruto sur la Galice lui ont ajouté le nom de Galicien. Suivi la conquête de Cale (Porto) par M. Perpena (en 74 av. JC) et l'expédition maritime de la Corogne par Jules César (en 61 av. JC), puis avec les campagnes d'Auguste contre la Cantabrie et les Asturies (29-19 av. JC), toute l'ibérie fut sous contrôle romain.
Soldats romains. |
Le général Portugais Norton do Matos (1867-1955). |
Maitre de camp d'un tercio d’infanterie lors de la guerre de restauration (1640-1668) |
La salle des heaumes et des casques :
Différents heaumes et bassinets de combats du moyen age. |
Casque de tournoi. |
Le morion, le casque européen en usage aux XVI et XVII siècles. |
La carte des places fortes du Portugal entre 1640 et 1663 lors de la guerre de restauration entre le Portugal et l'Espagne. |
Plan pour la distribution des couleurs des uniformes par régiment (loi du 16 mai 1806) |
Distribution des couleurs régimentaires à partir de 1809. |
Distribution des couleurs pour 1810. |
Le plan de distribution des couleurs des différents régiments portugais pour 1806. |
Uniforme vers 1764. |
Uniforme du XVIIIe siécle. |
Mousquets, matériel d'entretien et de fabrication de balles. |
Explication sur le plan des uniformes en 1764. |
Pistolet modèle anglais du XVIII |
Chasseur du 12e bataillon. |
La salle de la seconde invasion française du Portugal. |
La salle en panoramique. |
Détail des ustensiles ordinaires d'un soldat en campagne. |
Soldat français de la légion du Midi, une des unités d’infanterie qui attaqua Ponte de Lima. IL est armé d'un mousquet Charleville modèle 1777 et surmonté d'une baïonnette au canon. |
Gravure représentant Ponte de Lima lors de l'invasion française de 1809. L'attaque de la ville par les troupes napoléoniennes eu lieu en avril 1809. Elle fut vaillamment ralenti pendant deux jours par la résistance héroïque des forces et de la population portugaise. |
Shako d'un soldat français. |
Croix des français dans la montagne de Labruja sur l'ancienne route de Ponte de Lima à Valença. |
Le mannequin représente un soldat capitaine général des ordonnances dans les engagements français (1809) de ponte de lima, vêtu de ces propres vétéments et armé d'un pistolet et d'un mousquet Lazarino (fabriqué à Braga), à la poursuite d'une colonne française dans le sierra de Labruja em1809 |
Lors de la traversée de la municipalité de Ponte de Lima en avril 1809, les soldats français ont volé tout ce qu’ils pouvaient de la population locale et ils en ont assassiné de nombreuses personnes. La liste qui suit a été extraite des notices nécrologiques des archives paroissiales, mais le nombre de décès était beaucoup plus élevé, sans pouvoir être comptabilisé, les archives de plusieurs paroisses ayant été perdues. Beaucoup sont tombés dans la défense de leur maison et de leurs familles, d'autres se sont battus courageusement à l'entrée des Français dans leur village, la barricade de l'Au-delà du Pont ou à la paroisse du Rego de Azal (prés de Ponte de Lima). Mais beaucoup d'autres, sans armes et comprenant des hommes et des femmes âgés, ont été assassinés sans aucune justification.
Plaque commémorative des martyrs de Ponte de Lima lors des invasions françaises. |
Shako d'un soldat français tué par la population locale et retrouvé sur son cadavre, caché sous l'autel de la chapelle du palais de Calheiros (cession du comte de Calheiros, à titre de dépôt). |
Boulet de 4 livres, probablement tirée par la pièce d'artillerie française qui a attaqué la garnison de l'au-delà du Pont de Ponte de Lima et trouvée dans le jardin de la maison de l'Antepaço (cession du Dr. Francisco de Abreu de Lima, sous forme de dépôt). Canon de mousquet retrouvé à proximité de la Chapelle de nossa da Senhora da Luz (Rego de Azal près de ponte de Lima), dans une arche, dont l'un avec la baïonnette fermée (cession de l'ingénieur Joao Gomes de Abreu de Lima, à titre de dépôt). |
Voilà, cette visite du musée militaire de Ponte de Lima se termine sur cette dernière photo qui matérialise le souvenir du passage des troupes de Napoléon dans la région de Ponte de Lima et des faits de guerre de cette époque trouble. C'est toujours avec plaisir que je retourne chaque année dans cette ville et que j'en visite chaque recoin à la recherche des traces du passé.
Musée militaire de Ponte de Lima coté ville. |
Alors, à suivre ...
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